samedi 3 octobre 2015

Elizabeth Kaluaratchige : Organisatrice et coordinatrice du Colloque "Le mariage ou l'institution-symptôme"
Colloque
Université Paris-Diderot Paris 7
UFR Études Psychanalytiques
Centre de Recherches Psychanalyse Médecine et Société

LE MARIAGE OU
L’INSTITUTION-SYMPTOME
Samedi 21 novembre
9h00 – 18h30
Amphi 2 A
Halle aux Farines, Université Paris-Diderot Paris 7, Esplanade Vidal-Naquet ou rue Françoise Dolto75013 Paris
Entrée Libre

                                                                                                                                                           Double portrait au verre de vin, Marc Chagall, Centre Pompidou, © Photo E. Kaluaratchige



Argument
Le mariage à l’épreuve de la psychanalyse. Faut-il une épreuve de plus à l’institution conjugale, qui n’en manque pas ? Celle-ci du moins permettrait de dégager la signification inconsciente de l’union institutionnalisée entre homme et femme, qui en éclaire la fonction sociale et symbolique. Il aura fallu l’actualité de la réforme de l’institution conjugale, qui redouble “ l’un avec l’une ” par “ l’un avec l’un ”, pour réactiver une question structurale. D’où le triple propos de cette journée :
1/ Revisiter le corpus freudien pour s’aviser qu’il y a bien une théorie freudienne du mariage, méconnue, des “ théories sexuelles infantiles ” jusqu’à la place du mariage dans la “ morale sexuelle civilisée ” et le malaise dans la culture. Trajet qui permet d’éclairer ce que l’on peut tenir pour la doctrine psychanalytique du mariage mise à l’épreuve un siècle après, mais fournissant la boussole permettant de s’y orienter, au-delà d’une cacophonie idéologique certaine.
2/ Reconsidérer la question du couple et du fameux “ impossible du rapport sexuel ”, pour situer la portée du mariage comme institutionnalisation de l’impossible. C'est une clinique du conjugal qui est requise, afin d'explorer sa contradiction vivante, tension permanente entre contestation et idéal, plus résistant qu’on ne le pense. Le désir de mariage en ses vicissitudes -- de l’adultère au divorce -- requiert en ce sens une approche clinique, en mettant l’accent sur le lien à la féminité -- de la “ scène de ménage ” à la “réconciliation sur l’oreiller ”…
3/ Dégager une anthropologie psychanalytique du mariage, comme tentative d’une socialisation du sexuel et de régulation de la culpabilité : grandeur et misère de l’institution conjugale qui, de contrainte et obligation, devient un droit, suprême paradoxe, dans le discours socio-politique et fait de l’homosexuel (le) le symptôme du mariage – ce qui requiert a contrario une théorie analytique du lien hétérosexuel en ses dimensions passionnelle et/ou conjugale… Le mariage pourrait donc bien être l’institution-symptôme, à la fois observatoire du "symptôme à deux ” et ce qui dévoile l’institution comme symptôme du sexuel.


Programme
Matin
9h 00-9h30
Accueil et Ouverture du Colloque

9h30 –10h30
"Clinique du sujet marié: fonctions inconscientes de l'institution conjugale"
Paul-Laurent ASSOUN, Professeur à l’Université Paris -Diderot Paris 7

10h30-11h30
“ Freud, les homosexuel(le)s et le mariage ”
Lionel LE CORRE, Docteur en Anthropologie Psychanalytique, Chercheur associé au CRPMS

11h30-12h30
"Le mariage, pour quoi faire?"
Gérard POMMIER, Professeur émérite à l’Université de Strasbourg-II

 
Après-midi
14h00-15h00
"Du mariage comme "foule à deux" ? : Destins sexuels de l'identification"
Elizabeth KALUARATCHIGE, Maître de Conférences, Université Paris-Diderot Paris 7

15h00-16h00
"Psychose et mariage: stabilisations et déstabilisations"
François SAUVAGNAT, Professeur à l’Université de Rennes-II

Pause 16h00-16h15

16h15-17h15
"Faire Sygne : le mariage et la question féminine"
Markos ZAFIROPOULOS, Directeur de Recherches CNRS

17h15-18h15
"Du non-rapport aux alliances: penser la diversité des montages familiaux".
Amos SQUVERER, Docteur en Anthropologie Psychanalytique, Chercheur associé au CRPMS

18h15-18h30
Clôture 

4e Journée d’étude organisée par l’axe “ Corps, pratiques sociales et anthropologie psychanalytique” du CRPMS
Responsable Pr. Paul-Laurent ASSOUN
Directeur de CRPMS: Pr. Alain VANIER
Directeur d'UFR: Pr. Fethi BENSLAMA
Pour tous renseignements, Coordinatrice et organisatrice  :
Elizabeth KALUARATCHIGE: kaluara@voilà.fr
(Esplanade Vidal Naquet ou Rue Françoise Dolto, 75013, Métro Ligne 14, RER C,Bus 62,64,89,132,325 Bibliothèque François Mitterrand)
 

jeudi 23 octobre 2014

Colloque, LE PERE ET LE PIRE. Actualité clinique de "Totem et tabou". Organisatrice et coordinatrice: Elizabeth Kaluaratchige, 6 décembre 2014Amphi 5C Université Paris 7 Diderot

 Colloque
Université Paris Diderot-Paris 7
UFR Etudes Psychanalytiques
CRPMS Centre de Recherches Psychanalyse Médecine et Société
 Samedi 6 décembre 2014, 
9h30-17h45 
Amphi 5C Halle aux Farines


               ©Udayanga Amarasekara, Le Père, Musée du quai Branly, 2014.

Totem et tabou, ce manifeste de l’anthropologie psychanalytique, s’impose comme un texte radicalement clinique. Cette quête des origines inconscientes du lien social s’avère à l’examen radicalement actuel. Cette double considération implique d’exploiter l’actualité clinique de ce texte apparemment daté, à travers des figures déterminantes auxquelles la pratique de l’analyste et du psychologue clinicien est confrontée. Sauf à le prolonger par la mise à jour du “ Malaise ” de (et dans) la Culture.
C’est par un va-et-vient audacieux entre la clinique du sujet – celle de l’adulte obsessionnel et de l’enfant phobique – et l’investigation ethnologique – celle du totem et du tabou -- que Freud voit s’imposer le récit du Meurtre du Père, “ mythe scientifique ” révélé par la clinique du sujet en sa dimension névrotique, autant que par la réalité de l’institution sociale. Reste à situer, face au sujet névrotique indexé au meurtre du père, l’errance psychotique et la perversion, comme fonctionnement inconscient et social. Reste aussi à saisir l’envers inconscient du Meurtre du Père, soit “ l’intuable ” Déesse Mère, éphésienne, ainsi que le féminin comme “ hors jeu ” de ce drame fondateur qui ne cesse de revenir comme symptôme social.
Le présent colloque s’appuiera donc sur ce texte centenaire pour déconstruire le double poncif à la mode de la “ chute des tabous ” et du “ déclin du père ”. Totem et tabou servira de boussole pour situer les mutations avérées en leur vraie portée, soit ce qui se confirme et s’exacerbe de la “ passion du père ” et des nouveaux dispositifs de jouissance, “ goût du tabou ” corrélatifs de la “ pulsion de mort ”. “ Du père au pire ” : en paraphrasant la formule lacanienne, on la prendra à la lettre du réel clinique : comment situer aujourd’hui la “ clinique du père ” par rapport à cette “ clinique du pire ” qui en est une version (une “ père-version ”), soit ce qui “ empire ” du Malaise de la Culture en son présent.
Journée d'étude organisée par l'axe de recherches "Corps, Pratiques sociales et Anthropologie psychanalytique" du CRPMS, Université Paris-Diderot Paris 7
Responsable : Paul-Laurent ASSOUN
Directeur de CRPMS: AlainVANIER
Directeur d'UFR: Féthi BENSLAMA
Organisatrice et Coordinatrice: Elizabeth KALUARATCHIGE,  kaluara@voila.fr

Programme
Matin

9h30-10h00 Ouverture du Colloque,

Paul-Laurent ASSOUN, Professeur à l’Université Paris 7 - Diderot

10h00 –10h45

“ Actualité du Père primitif et ses conséquences pour la sexuation ”

Gérard POMMIER, Professeur émérite à l’Université de Strasbourg

10h45-11h30

“ De la “  clinique du père  ” à l’empirement du malaise: le Père inactuel ”

Paul-Laurent ASSOUN, Professeur à l’Université Paris 7 - Diderot

11h30-12h15

“ Le meurtre inconscient du Père  : du premier au dernier homme de droit ”

Markos ZAFIROPOULOS, Directeur de Recherches CNRS

12h15-13h00

“ Fraternité et ségrégation ”

Sidi ASKOFARE, Professeur à l’Université de Toulouse.

13h00-13h15 Synthèse, Paul-Laurent ASSOUN



Après-midi

14h15-15h00

“ La bestiaire héraldique : le totem et la clinique de l’enfant du 21e siècle ”.

Elizabeth KALUARATCHIGE Maître de Conférences, Université Paris 7 - Diderot

15h00-15h45

“ La question du Un-père chez Lacan ”

François SAUVAGNAT, Professeur à l’Université de Rennes

15h45-16h30

“ Le père agénésique: le corps à l'épreuve de la technoscience ”

Cristina LINDENMEYER, Maître de Conférences, Université Paris 7 - Diderot

16h30 –17h15 -

“ Quand Oedipe résiste à Deleuze. Redécouvrir le Père depuis le féminin ”.

Amos SQUVERER, Chargé de Cours, Université Paris 7 - Diderot.

17h15- 17h45 Synthèse et Clôture, Paul-Laurent ASSOUN

(Halle aux Farines, Rue Françoise Dolto, 75013, Paris, Métro RER Bibliothèque François Mitterrand)

dimanche 27 janvier 2013

"Père-fille": quelle domination? par Elizabeth Kaluaratchige, 26 mars 2013



        
                                                               

     
L’AFA Association française des Anthropologues

a le plaisir de vous inviter à participer à son séminaire :

ANTHROPOLOGIE, PSYCHANALYSE ET POLITIQUE REGARDS SUR LES TERRAINS

En partenariat avec le CRPMS

Séance du 26 mars 2013 -   11h – 13h

Maison Suger : 16 – 18 rue Suger, Paris 6° (RER Saint-Michel)


 « Père-fille » : quelle domination ?

par Elizabeth Kaluaratchige

Psychanalyste, Maître de Conférences, Chercheuse, Equipe « Corps, pratiques sociales et anthropologie psychanalytique », CRPMS, Université Paris 7.

Cette intervention sera l’occasion de revenir vers l’anthropologie psychanalytique qui ouvre la question de l’hypothèse de l’inconscient dans le fait culturel. Il s’agit de traiter de la domination, par le biais de la pulsion d’emprise en jeu dans des situations ambiguës, conflictuelles et désastreuses entre la « fille et le père ». Le père réel placé dans un avoir le pouvoir et être capable d’agir sur la fille questionne par extension la domination dite « masculine » sur la femme. Nous proposerons ainsi d’examiner le statut des femmes et l’actualité de la condition féminine à la lueur de l’Œdipe au féminin, à commencer par la fille-femme « donnée » en mariage mais aussi celle qui se « consacre » aux idéaux de la modernité.
              La décision de la vie sexuelle de la fille,- avec ou/et sans l’homme-, avec ou/et sans enfants-, se situe-t-elle entre sa demande d’amour auprès du père et le déploiement de la pulsion d’emprise du père conjugué avec celui de la fille ? Interrogeons ici ses modalités culturelles. Qui et comment se réalise le désir de pouvoir, de possession, de mainmise et la jouissance d’un au-delà de l’Eros : l’empiètement, l’agression, la toute-puissance et la destruction ?

 
      Felicien ROPS « Curieuse », Photo © Udayanga AMARASEKARA

Entre le fameux Mutterbindung (attachement fort à la mère) et la « conversion au père », peut-on voir les raisons profondes des griefs, reproches, doléances, défis et engagements des femmes ? Les symptômes plus fréquents chez les femmes parlent-ils du féminin qui fait objection aux normes dans un « royaume » marqué par l’idéal que la psychanalyse qualifie d’ordre paternel ? Sont-ils des brèches ouvertes faisant sortir cette partie du féminin qui n’entre pas dans le fait collectif ? Peut-on ainsi formuler son interrogation « Que veut l’Autre de moi (femme) ? Il nous faut par là-même mettre en exergue l’anthropologie freudienne de Totem et tabou avec l’actualité de la question féminine. Observe-t-on le retour vers la figure du père originaire « redoutable », la régression vers la pente destructive de la pulsion d’emprise, dans la politique et dans la question des droits des femmes ? Que peut-on dire du phallus, le signifiant du pouvoir dans la modernité ? Qui a le phallus ? Où se trouve le père réel dans la domination « moderniste » ? C’est en ce point que s’interroge le père imaginaire du temps moderne et son pouvoir qui pourrait faire barrage à l’agent du symbolique. 

samedi 29 décembre 2012

Colloque L'anthropologie à l'épreuve du féminin: Féminité et anthropologie psychanalytique - 16 mars 2013 organisatrice Elizabeth Kaluaratchige


Colloque
L’anthropologie à l’épreuve du féminin : Féminité et anthropologie psychanalytique






Photos © Udayanga Amarasekara, Féminité, Musée de Préhistoire, Nemours, 2012.

16 mars 2013

de 09h00 – 17h30



Amphi – 11 E



Université Paris 7, Denis Diderot

(Halles aux Farines, rue F. Dolto, 75013, Paris, Métro RER,  Bibliothèque François Mitterrand)

Entrée Libre


Argument
On sait que Lacan plante une épine dans le pied de « l’anthropologie psychanalytique » en arguant du fait que…l’anthropos est divisé par le sexuel. Ce n’est pas là une fin de non-recevoir à l’anthropologie freudienne, étude de l’envers inconscient du collectif, mais bien un avertissement que le sexuel est ce qui objecte structurellement à l’universel anthropologique. « L’os » ici encore, c’est la différence sexuelle, ce qui nous renvoie au féminin, par où se fait la boîterie inconsciente..
En prenant la question ainsi, par l’aporie entre anthropologie et féminin, on ouvre à la recherche deux questions majeures.
D’une part, qu’est ce que l’anthropologie, en ses divers objets -- qui seront évoqués au cours de cette journée -- peut avancer du féminin ? Première dimension donc : l’anthropologie culturelle de la femme en sa grande variété est là impliquée.
D’autre part, qu’est-ce que le féminin peut apporter, symptomatiquement, à la question anthropologique ?
Cela revient à introduire l’hypothèse de l’inconscient au cœur du collectif. On aura compris que c’est le statut des femmes dans la culture qui sera en jeu : anthropologie du féminin. Mais cette question sera dynamisée par une autre interrogation, plus symptomale : soit ce qui, par le retour du féminin, fait chroniquement objection à la norme du collectif : bref l’anthropologie saisie par le féminin.
Cette journée organisée par l’équipe interne du CRPMS consacrée à la dimension anthropologique de la psychanalyse en son inspiration freudienne, l’abordera à travers l’épreuve de vérité du féminin.


Programme
Matin
 
09h00-09h30 Ouverture du Colloque par Paul-Laurent ASSOUN, Professeur de l’Université Paris 7, Directeur d’équipe Interne « Corps, pratiques sociales et anthropologie psychanalytique » du CRPMS.



09h30-10h15 « L’anthropos divisé : la « femme symptôme de l’homme »

Paul-Lurent  ASSOUN, Professeur de l ‘Université Paris 7.

10h15-10h30 Discussion

           

10h30-11h15  « Phallocentrisme et féminisme » : Le malaise chronique dans les recherches anthropologiques

 Elizabeth KALUARATCHIGE, Maître de Conférences, Université Paris 7

11h15-11h30 Discussion



11h30-12h15 "De la représentation impossible du "réel" féminin par l'Art-Thérapie."

Fernando BAYRO-CORROCHANO, Chargé de Cours, Université Paris 7.
12h15-12h30 Discussion
 Après-Midi
14h00-14h45 

 De quoi le matriarcat est-il le nom?

Directeur de Recherches, CNRS

14h45-15h00 Discussion



15h00-15h45   " Qu'on ouvre les hystériques!"

Maître de Conférences, Université Paris 7

15h45-16h00 Discussion



16h00 – 16h45  "La problématique de la féminité éclaire-t-elle le départage entre patrilinéarité et matrilinéarité?"

Gérard POMMIER, Professeur émérite de l’Université de Strasbourg.



16h45-17h00 Discussion


17h00-17h30 fin du colloque et conclusion- Paul-Laurent ASSOUN
 
Colloque organisé par l’équipe de recherches (interne) « Corps, pratiques sociales et anthropologie psychanalytique » du CRPMS, UFR Sciences Humaines Cliniques, Université Paris 7, Denis Diderot.

Directeur d’Equipe interne  : Pr. Paul-Laurent ASSOUN   

Directeur CRPMS : Pr. Alain VANIER
Pour tous renseignements : Elizabeth KALUARATCHIGE : kaluara@voila

mercredi 29 février 2012

Elizabeth Kaluaratchige "L'auto-thérapie": un phénomène religieux de "New Age"?


© Udayanga Amarasekara, Isolement, Peinture collage, Techniques variées, 2007.

"L'auto-thérapie": un phénomène religieux de "New Age"?

Elizabeth Kaluaratchige

Psychanalyste, Psychologue clinicienne, Maître de Conférences, Chercheuse, Equipe « Corps, pratiques sociales et anthropologie psychanalytique », CRPMS, Université Paris 7

Séminaire : L’AFA

Association française des Anthropologues

dans le cadre de

ANTHROPOLOGIE, PSYCHANALYSE ET POLITIQUE
REGARDS SUR LES TERRAINS

20 mars 10 h - 12h


Maison Suger : 16 – 18 rue Suger ; Paris 6° (RER Saint-Michel)



L’« Auto-thérapie » est un phénomène du monde moderne, auquel la théorie psychanalytique de l’entendement collectif confronte, et qui en outre est apte à l’illustrer. Détaché de la « foule », encadré dans un système fermé, engagé dans une pratique plutôt « auto et solo : soi même et seul » ou quasi-individuel, l’homme triste de la modernité est-il un « malade qui multiplie les remèdes » ?

L’« Auto-thérapie » revoie à l’univers des psychothérapies non conventionnelles, pseudo-scientifiques, para-psychologiques… provenant de différents horizons. Se situe-t-elle entre la souveraineté des organisations religieuses qui s’occupent du corps de la sublimation et celle de la médecine qui traite le corps biologique ? Freud trace déjà au début du 20ème siècle, l’énigme de la pulsion qui force un certain homme moderne de mener une quête d’« auto solution » ascétique. L’homme « autoïque » du New Age insinue-t-il qu’il est malade d’une « maladie du moi » et d’un malaise de l’individualisme, plutôt que d’un malaise dans la civilisation ? Il s’agit ici de questionner les techniques qu’il utilise pour éliminer le moi ou pour transformer « quelque chose de son moi qu’il ne veut pas assumer. Au travers de cette interrogation, il est juste de saisir l’articulation entre un piétisme saisonnier ou un protestantisme plus protestant que le protestantisme chrétien et un Gethsémani de la modernité.

Association française des anthropologues

18-20 rue Robert Schumann

94227 CHARENTON-le-PONT cedex